par Jeffrey K. Lazo1, Nathaniel F. Bushek2, Emily K. Laidlaw2, Robert S. Raucher3, Thomas J. Teisberg4, Carolyn J. Wagner3 et Rodney F. Weiher5
Introduction
Comme l’avait mis en évidence l’ouvrage Elements for Life (2007) publié à l’occasion de la Conférence internationale de l’OMM sur la sécurité et l’avenir de l’humanité: les avantages socio-économiques des services météorologiques, climatologiques et hydrologiques (Madrid, Espagne, 19-23 mars 2007), plusieurs raisons commandent d’évaluer la valeur économique des services hydrométéorologiques (Lazo, 2007).
Ce sont notamment les considérations suivantes:
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Justifier les programmes aux yeux des décideurs (par exemple, les organismes de financement);
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Évaluer les programmes sous l’angle de leur viabilité économique;
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Orienter les investissements de recherche pour le plus grand profit de la société;
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Faire connaître les avantages aux utilisateurs pour les encourager à prendre part aux programmes hydrométéorologiques et à en tirer profit;
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Élaborer des systèmes bout en bout qui permettent de prendre en considération les besoins des utilisateurs aux stades de la recherche, de la conception et de la mise en œuvre des programmes hydrométéorologiques.
Services météorologiques et hydrologiques nationaux
Dans le présent article, l’expression «Services météorologiques et hydrologiques nationaux» ou «SMHN» désigne les organismes ou services chargés de fournir des services et des produits d’information météorologiques, climatologiques et hydrologiques. De nombreux pays sont dotés d’organismes publics et privés qui fournissent des services hydrométéorologiques. Selon les pays, diverses gammes de services sont proposées au titre de programmes aux appellations variées, mais tous les pays fournissent des services hydrométéorologiques sous une forme ou une autre. Dans le présent article, ainsi que dans notre guide d’introduction, nous nous intéressons plus particulièrement à la fourniture, par des organismes publics, de services et de produits d’information météorologiques, climatologiques et hydrologiques. Selon les termes de l’OMM, «les SMHN sont le porte-parole officiel exclusif pour les avis météorologiques diffusés dans leurs pays respectifs et sont aussi chargés, dans bien des cas, d’émettre les bulletins d’alerte relatifs au climat, à la qualité de l’air, aux tremblements de terre et aux tsunamis» (voir http:// www.wmo.int/pages/governance/policy/ec_statement_nmhs_fr.html).
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Pour mesurer l’incidence économique des services et de l’information hydrométéorologiques, il faut généralement évaluer l’incidence des phénomènes hydrométéorologiques ou des prévisions de phénomènes sur des secteurs économiques précis. |
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Le présent article traitera de plusieurs questions relatives à l’évaluation et aux applications économiques des services hydrométéorologiques. Nous commencerons par établir une distinction entre l’«économie», terme souvent employé dans le langage courant, et la «science économique» en tant que science sociale. Sous l’impulsion de récents travaux consacrés à l’estimation des dommages liés aux incidences, nous analyserons dans un deuxième temps certaines questions concernant la validité et la fiabilité des données relatives aux dommages causés par des phénomènes hydrométéorologiques — une démarche qui, comme dans le cas de l’appréciation des avantages procurés par les services hydrométéorologiques, devrait comprendre une évaluation économique valable. Ceci nous conduira à nous pencher sur les méthodes d’évaluation économique appropriées. Afin de jeter les bases permettant d’utiliser la recherche et les applications économiques, nous décrirons un outil que nous avons entrepris d’élaborer — le Guide d’introduction à l’économique à l’intention des Services météorologiques et hydrologiques nationaux (voir encadré ci-dessus), qui donne un aperçu liminaire de l’analyse coûts-avantages en vue d’encourager l’utilisation de méthodes économiques appropriées pour évaluer les programmes hydrométéorologiques.
Économie et science économique
Pour mesurer l’incidence économique des services et de l’information hydrométéorologiques, il faut généralement évaluer l’incidence des phénomènes hydrométéorologiques ou des prévisions de phénomènes sur des secteurs économiques précis, tels que les transports, l’énergie ou l’agriculture. Toute variation des mesures concernant la production, l’emploi, les recettes ou les impôts est considérée comme l’incidence économique de ces phénomènes ou prévisions.
Bien que ces mesures fournissent des informations utiles, nous souhaiterions établir une distinction entre les termes «économie» et «science économique». Le dictionnaire Merriam-Webster (http://www.m-w.com) définit l’économie comme étant «l’organisation ou les conditions de la vie économique d’un pays, d’une région ou d’une période; également: un système économique». Aussi le terme «économie» s’entend-il généralement du système productif d’un pays ou d’une région, les incidences économiques étant considérées comme des perturbations de l’activité économique. La production, l’emploi, les recettes ou les impôts se rapportent tous à l’activité productive — sans toutefois mettre nécessairement en évidence des variations du bien-être de la collectivité.
Suivant apparemment la même acception théorique centrée sur la production, la science économique est définie comme étant «une science sociale consacrée avant tout à la description et à l’analyse de la production, de la distribution et de la consommation des biens et des services» (http://www.m-w.com). Cependant, en creusant plus profond, nous constatons que les sciences sociales s’intéressent à la compréhension «des institutions et du fonctionnement de la société humaine, et aux rapports interpersonnels que nouent les individus en tant que membres de la société (http://www.m-w.com)». En tant que domaine d’étude du comportement humain, la science économique déborde largement le cadre des activités productives de l’économie pour traiter, en tant que science sociale, l’ensemble des incidences sur les personnes, les entreprises et la société, telles que les changements affectant les biens publics, les effets sur l’environnement, les incidences sur la santé, la répartition de la population, les groupes vulnérables et tout autre aspect du bien-être de l’individu et de la société. La science économique du bien-être est la branche de la science économique qui s’intéresse plus particulièrement au bien-être général de la société, y compris l’efficience économique et la répartition des revenus.
En considérant l’économie uniquement comme un système de production, on risque de prendre des décisions polarisées sur des résultats exclusivement monétaires/économiques et de ne pas tenir suffisamment compte du bien-être général de la société. Selon Lazo et al., 2007 a):
«Il est important d’établir une distinction entre les mesures de l’activité économique et celles du bien-être économique. Même exprimées en unités monétaires, les mesures de l’activité (par exemple, la production) ne nous renseignent pas sur la valeur de l’activité. Autrement dit, elles n’indiquent pas ce que la population serait disposée à payer pour cette activité. En revanche, les mesures du bien-être sont spécialement conçues pour quantifier ce que les gens sont prêts à payer pour une chose. En conséquence, les mesures du bien-être concernant les avantages rendent fidèlement compte des coûts que les individus paient pour ces avantages.»
Si nous insistons sur cette distinction entre l’«économie» et la «science économique», c’est pour mettre en évidence les points suivants:
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La science économique en tant que science sociale prend en considération non seulement l’activité productive, mais aussi le bien-être de la société;
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La science économique s’inscrit dans un cadre théorique et méthodologique d’évaluation et d’analyse du bien-être de la société qui tient compte d’un large éventail de facteurs autres que les activités de production.
Pour atteindre l’un des objectifs formulés par l’OMM — adopter une stratégie de mise en œuvre du PMSP (Programme des services météorologiques destinés au public) qui aide les SMHN à changer radicalement le mode de fourniture des produits et des services6 — nous préconisons de continuer à mettre l’accent sur le bien-être de la société plutôt que sur des mesures «économiques» dont la portée est plus limitée.
Données relatives aux dommages
Les services hydrométéorologiques ont besoin de données. C’est avec beaucoup de soin et à grands frais, sans ménager leurs efforts, qu’ils observent, assimilent, traitent, créent et diffusent des données. Fondamentalement, leur rôle consiste à recueillir des données et à les transformer en informations, par exemple à transformer des observations en prévisions. La communauté hydrométéorologique accomplit un travail remarquable pour mener à bien cette tâche complexe.
Cependant, bien qu’elles revêtent une importance fondamentale pour la communauté hydrométéorologique, les données relatives aux dommages provoqués par des phénomènes hydrométéorologiques ne suscitent que peu d’intérêt. Nous n’abordons pas cette question forts de compétences particulières mais parce que nous sommes préoccupés par la mauvaise qualité des données relatives aux dommages que nous avons constatée lors de la mise à jour du jeu de données sur les phénomènes météorologiques extrêmes aux États-Unis d’Amérique que détient le Centre national de recherche atmosphérique (NCAR) (Extreme Weather Sourcebook, disponible à l’adresse http://www.sip.ucar.edu/sourcebook/index.jsp). Afin d’actualiser les données concernant la période allant de 1999 à 2006, nous avons exploré plus avant les sources de ces données pour déterminer comment les dommages liés aux phénomènes hydrométéorologiques sont évalués aux États-Unis.
À titre d’exemple, le National Weather Service (NWS) a constitué une base de «données sur les tempêtes», qui constitue probablement la principale source de données sur les dommages utilisée aux États-Unis d’Amérique (http://www.ncdc.noaa.gov/oa/climate/sd/). Selon les lignes directrices applicables à l’évaluation des dégâts causés par la grêle au toit d’un bâtiment élaborées par le NWS aux fins de l’établissement de cette base de données7, seul le coût du matériel nécessaire à la remise en état du toit est considéré comme un dommage. Cette règle, qui exclut toute prise en considération de la main-d’œuvre requise pour réparer les bâtiments endommagés, est appliquée par le NWS pour déterminer les dégâts causés par presque tous les phénomènes hydrométéorologiques survenant aux États-Unis d’Amérique.
Par ailleurs, en ce qui concerne les dégâts causés par les ouragans, les compagnies d’assurance communiquent des données sur les sinistres assurés, que le NWS et d’autres organismes multiplient par deux puis présentent comme les dommages résultant d’un ouragan. Étant donné que les renseignements des assurances concernant les ouragans comprennent le coût de la main-d’œuvre chargée de remplacer les biens endommagés, ils rendent compte plus fidèlement du coût total réellement encouru pour réparer ou remplacer les biens endommagés. Le doublement de ces chiffres procède d’une tentative de tenir compte des dégâts causés à des biens non assurés et des dommages sous-estimés. Ainsi, dans le cas d’un incident analogue, un calcul fondé sur les renseignements communiqués par les compagnies d’assurance déboucherait sur des estimations de dégâts plus élevées que l’approche suivie par le NWS.
Quelques publications sur l’estimation des pertes
The Impacts of Natural Disasters; A Framework for Loss Estimation (Les incidences des catastrophes naturelles; cadre pour l’estimation des pertes) (Committee on Assessing the Costs of Natural Disasters; Board on Natural Disasters; Commission on Geosciences, Environment, and Resources; and the National Research Council. National Academy Press, Washington, DC, 1999)
The Hidden Costs of Coastal Hazards: Implications for Risk Assessment and Mitigation (Les coûts cachés des dangers menaçant les côtes: incidences sur l’évaluation et l’atténuation des risques) (H. John Heinz III Center for Science, Economics and the Environment. Island Press, Washington, DC, 1999)
Human Links to Coastal Disasters (Les catastrophes frappant les côtes et leurs liens avec les personnes) (H. John Heinz III Center for Science, Economics and the Environment. The Heinz Center, Washington, DC, 2002)
Évaluation des risques, de la vulnérabilité et des conséquences. Compte rendu d’une réunion sur l’amélioration de la qualité, du contenu et de l’exactitude des données relatives aux pertes causées par les catastrophes (Stratégie internationale de prévention des catastrophes, autrefois appelée équipe spéciale interinstitutions pour la prévention des catastrophes; Groupe de travail 3; Genève, 7 mai 2004. Rapport disponible à l’adresse suivante: http://www.unisdr.org/eng/task%20force/tfworking-groups3-eng.htm)
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Normalement, ni la formule appliquée par le NWS ni les données des compagnies d’assurance n’incluent, par exemple, les coûts encourus par les membres d’un ménage en cas de déménagement temporaire, de perte de salaire par suite d’une incapacité provisoire de travail, ou de diminution des bénéfices s’il s’agit d’une société dont les salariés sont absents pendant un certain temps du fait des activités de rétablissement (à moins que ceux-ci ne soient couverts par une assurance contre les dommages). En conséquence, il apparaît qu’aucune des deux approches ne rend compte de toutes les répercussions des phénomènes hydrométéorologiques sur la société.
Ignorant peut-être les limites des données relatives aux dommages, certains chercheurs ont entrepris d’analyser les données disponibles relatives aux dégâts causés par les catastrophes pour faire valoir que les incidences des conditions météorologiques, climatiques ou hydrologiques sur la société ont ou n’ont pas varié pendant des périodes relativement longues. Il est difficile d’ajouter foi à ce type d’analyses dès lors que la qualité des données relatives aux dommages sur lesquelles elles s’appuient est douteuse. Par ailleurs, dans la mesure où les décideurs utilisent les informations relatives aux incidences des tempêtes, il conviendrait de se préoccuper de leur aptitude à prendre des décisions en pleine connaissance de cause. Comme l’indiquent les données explicatives se rapportant au Tableau S2 dans Bouwer et al. (2007), «Les questions de qualité des données, la nature stochastique des effets des phénomènes extrêmes, la longueur des séries chronologiques et les divers facteurs sociaux présents dans les données relatives aux pertes causées par les catastrophes ne permettent toujours pas de déterminer la part de l’accroissement des dommages susceptible d’être attribuée aux changements climatiques dus aux émissions de gaz à effet de serre». L’une des mesures recommandées par Bouwer et al. consiste à «créer une base de données en libre accès sur les catastrophes selon des normes convenues».
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Figure 1 du Guide d’introduction de la science économique à l’intention des Services météorologiques et hydrologiques nationaux: étapes d’une analyse économique (Primer on Economics for National Meteorological and Hydrological Services: steps in conducting an economic analysis (d’après R.S. Raucher, K. Darr, J. Henderson, R. Linsky, J. Rice, S. Bahman et C. Wagner, 2006. An Economic Framework for Evaluating the Benefits and Costs of Water Reuse. Final Project Report and User Guidance. 03-006-02. Alexandria, VA: WateReuse Foundation) |
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Divers spécialistes ont évalué l’estimation des pertes (voir encadré ci-dessus). Leurs travaux examinent des cadres conceptuels et théoriques aptes à permettre une évaluation des pertes dues aux catastrophes naturelles et aux phénomènes hydrométéorologiques qui reposent largement sur la théorie économique, communément admise, de la mesure du bien-être social. En outre, l’évaluation des pertes sociétales doit comprendre une analyse économique des coûts et des avantages de ces phénomènes réalisée selon des méthodes qui ne diffèrent guère de celles que nous examinerons dans la prochaine section. Dès lors, nous estimons que les questions touchant à la nécessité de disposer de données de meilleure qualité relatives aux dommages sont correctement mises en évidence dans la littérature aisément disponible, et qu’il existe déjà un cadre conceptuel et théorique permettant d’évaluer les dommages. Cependant, nous doutons que l’importance de recueillir des données fiables sur les dommages soit reconnue comme il se doit par la communauté hydrométéorologique. Nous ne sommes pas non plus certains que l’on soit suffisamment conscient de la qualité contestable des données relatives aux dommages actuellement disponibles. Aux États-Unis d’Amérique, du moins, nous considérons que les services météorologiques destinés au public (NWS), qui sont actuellement chargés de recueillir et de publier les données relatives aux dommages, mettent en œuvre des ressources insuffisantes pour garantir la fiabilité et la cohérence de ces données.
Guide d’introduction à l’économique
Afin d’encourager et d’accroître les capacités dans le domaine des méthodes économiques, nous parachevons un Guide d’introduction à l’économique à l’intention des Services météorologiques et hydrologiques nationaux (Primer on Economics for National Meteorological and Hydrological Services, Lazo et al., 2007 b))8. Cet ouvrage, qui aborde la théorie, les méthodes et les applications économiques, s’adresse avant tout aux membres de la communauté météorologique (il peut être téléchargé à l’adresse suivante: http://www.sip.ucar.edu/primer.jsp). Il vise à faire mieux connaître les méthodes économiques et à encourager leur utilisation pour évaluer les incidences des SMHN et les coûts et avantages connexes de ces services.
À cet effet, le Guide:
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Présente la théorie et la pratique d’une analyse économique coûts-avantages;
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Examine les raisons pour lesquelles il est important et utile d’effectuer de telles analyses;
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Propose des éléments d’orientation sur la manière de réaliser des analyses coûts-avantages et de corroborer et communiquer les données d’entrée et de sortie de telles analyses;
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Présente, à l’aide d’études de cas, des exemples d’analyse économique de projets menés par les SMHN.
Étant donné que les prévisions météorologiques sont des biens quasi-publics9, la valeur économique de la plupart des services de prévision météorologique ne fait pas l’objet d’observations directes sur le marché. C’est pourquoi, il est difficile de déterminer la valeur économique des améliorations apportées à la prévision du temps. Dans le Guide d’introduction, nous proposons des éléments d’orientation sur les théories, les méthodes et les applications permettant d’évaluer les projets ou programmes qui améliorent les prévisions hydrométéorologiques.
Le Guide privilégie l’adoption d’une méthode d’analyse coûts-avantages par étapes. La figure 1 de cet ouvrage (voir la page précédente) donne un aperçu de ces étapes, qui sont décrites plus en détail, en termes accessibles aux non-économistes, dans le Guide lui-même. Comme indiqué dans la marge de droite de la figure 1, tout exercice d’évaluation doit reposer dans une large mesure sur la participation des parties prenantes. Dans le cadre des SMHN, celles-ci s’entendent généralement des utilisateurs des informations produites au titre du programme considéré. Cependant, les responsables et les différents acteurs des SMHN sont eux aussi des parties prenantes.
Bibliographie
Bouwer, L.M., R.P. Crompton, E. Faust, P. Höppe et R.A. Pielke Jr., 2007. Confronting disaster losses. Science 318: 753.
Ebi, K.L., T.J. Teisberg, L.S. Kalkstein, L. Robinson et R. Weiher, 2004: Heat watch/warning systems save lives: estimating costs and benefits for Philadelphia 1995-98. B. Am. Meteorol. Soc. Août, 1067-1073.
Elements for Life. A Publication for the International Conference on Secure and Sustainable Living. 2007. Leicester, Royaume-Uni: Tudor-Rose.
Larsen, P.H., M. Lawson, J.K. Lazo et D.M. Waldman, 2007: Sensitivity of the US Economy to Weather. National Center for Atmospheric Research, Boulder, Colorado, États-Unis d’Amérique.
Lazo, J.K. 2007: Economics of weather impacts and weather forecasts. Dans: Elements for Life:, Tudor Rose, Leicester, Royaume-Uni.
Lazo, J.K. et L. Chestnut, 2002: Economic Value of Current and Improved Weather Forecasts in the US Household Sector. Stratus Consulting, Boulder, Colorado, États-Unis d’Amérique.
Lazo, J.K., M.L. Hagenstad, K.P. Cooney, J.L. Henderson et J.S. Rice, 2003: Benefit Analysis for NOAA High Performance Computing System for Research Applications. Stratus Consulting, Boulder, Colorado, États-Unis d’Amérique.
Lazo, J.K., T.J. Teisberg et R.F. Weiher, 2007(a): Methodologies for assessing economic benefits of national meteorological and hydrological services. Elements for Life, Chapter basic steps, which are discussed in 9, Tudor Rose, Leicester, Royaume-Uni.
Lazo, J.K., R.S. Raucher, T.J. Teisberg, C.J. Wagner et R.F. Weiher, 2007(b): Primer on Economics for National Meteorological and Hydrological Services. US Voluntary Cooperation Program Contribution managed by the NWS International Activities Office and NCAR Societal Impacts Program. National Center for Atmospheric Research, Boulder, Colorado, États-Unis d’Amérique.
Teisberg, T.J., R.F. Weiher et A. Khotanzad, 2005: The economic value of temperature forecasts in electricity generation. B. Am. Meteorol. Soc. 86(12): 1765–1771.
1 Auteur-ressource, Centre national de recherche atmosphérique (NCAR), Box 3000, Boulder, Colorado 80307. Courriel: lazoucar [dot] edu (lazo[at]ucar[dot]edu). site Web: www.sip.ucar.edu
2 Centre national de recherche atmosphérique, Box 3000, Boulder, Colorado 80307, États-Unis d’Amérique
3 Stratus Consulting, Boulder, Colorado, États-Unis d’Amérique
4 Teisberg Associates, Charlottesville, VA, États-Unis d’Amérique
5 Administration nationale pour les océans et l’atmosphère (NOAA), Silver Springs, VA, États-Unis d’Amérique
6 Voir la page d’accueil du Colloque international sur les services météorologiques destinés au public: un rôle clef dans la prestation de services: http://www.wmo.ch/pages/prog/amp/pwsp/PWS_Symposium_en.htm
7 Voir la directive qui énonce le protocole de collecte et de saisie des données pour la base de données sur les tempêtes du NWS à l’adresse http://www.nws.noaa.gov/directives/010/pd01016005e.pdf
8 Cet ouvrage a été financé en partie au titre du Programme de coopération volontaire des États-Unis d’Amérique, géré par le Bureau chargé des activités internationales du NWS
9 Les services et les produits d’information météorologiques, climatologiques et hydrologiques sont considérés comme des biens quasi-publics en raison de leur caractère indivisible et parce que leur possibilité d’exclusion est limitée