Journée météorologique mondiale: le Soleil, la Terre et le temps à l’honneur

20 mars 2019

Cette année, la Journée météorologique mondiale, qui a pour thème «le Soleil, la Terre et le temps», met en lumière le rôle de l’astre du jour, dont l’énergie anime toute vie sur Terre et qui régit les conditions météorologiques, les courants océaniques et le cycle hydrologique.

Cette année, la Journée météorologique mondiale, qui a pour thème «le Soleil, la Terre et le temps», met en lumière le rôle de l’astre du jour, dont l’énergie anime toute vie sur Terre et qui régit les conditions météorologiques, les courants océaniques et le cycle hydrologique.

Célébrée le 23 mars pour commémorer l’entrée en vigueur, en 1950, de la Convention portant création de l’Organisation météorologique mondiale (OMM), la Journée météorologique mondiale souligne la contribution capitale qu’apporte la communauté de l’OMM à la sécurité et au bien-être de la société.

Les Services météorologiques et hydrologiques nationaux apportent leur savoir-faire et fournissent des services tant pour exploiter la puissance du Soleil que pour nous en protéger. Leur mission consiste notamment à observer et prévoir le temps 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, et à surveiller les gaz à effet de serre présents dans l’atmosphère, le rayonnement ultraviolet, les aérosols et l’ozone ainsi que leurs répercussions sur la population, le climat, la qualité de l’air et de l’eau et la vie marine et terrestre.

La lumière du Soleil joue un rôle prépondérant dans notre santé et notre bien-être. Une faible exposition aux rayons solaires altère notre humeur et notre bien-être et accroît le risque de carence en vitamine D, alors qu’une surexposition est néfaste pour notre peau, nos yeux et notre système immunitaire. Selon les experts, quatre cas de cancer de la peau sur cinq pourraient être facilement évités si l’on se protégeait mieux contre les rayons ultraviolets (UV).

Utilisé comme référence à l’échelle internationale, l’indice UV est une mesure de l’intensité du rayonnement ultraviolet, lequel est responsable des coups de soleil, en un lieu et à un moment déterminé. De nombreux services météorologiques nationaux fournissent des informations et des alertes concernant l’intensité du rayonnement UV et collaborent avec les autorités sanitaires pour diffuser des conseils de sécurité à la population.

Effet de serre

Situé à près de 150 millions de kilomètres de la Terre, le Soleil est au cœur de notre système solaire et fournit à notre planète assez de chaleur pour que les êtres vivants puissent s’y épanouir. Depuis plus de 4,5 milliards d’années, cette boule de feu et de plasma incandescent est la force vive qui détermine le temps et le climat ainsi que toute vie sur Terre.

Depuis la fin de la dernière période glaciaire, il y a environ 12 000 ans, le climat est resté relativement stable, même s’il a souvent subi l’influence de petites variations de la quantité de rayonnement solaire atteignant la surface terrestre. Or aussi minimes soient-elles, ces variations ont de lourdes conséquences.

Environ la moitié des rayons solaires qui atteignent l’atmosphère terrestre traversent l’air et les nuages et arrivent à la surface du globe, où ils sont absorbés, puis réfléchis sous forme de chaleur infrarouge. Une grande partie de cette chaleur est absorbée par les gaz à effet de serre, qui la redirigent dans toutes les directions sous la forme d’un rayonnement qui réchauffe la surface de la Terre et les basses couches de l’atmosphère.

Sans cet effet de serre naturel, la température moyenne à la surface de la Terre serait de –18 °C, ce qui est peu propice à la vie, au lieu des quelque 14 °C que nous connaissons aujourd’hui.

«Les mesures effectuées par satellite ces 30 dernières années révèlent que la production d’énergie par le Soleil n’a pas augmenté et que le réchauffement du climat constaté dernièrement ne saurait être imputé à une modification de l’activité solaire» a déclaré le Secrétaire général de l’OMM, Petteri Taalas.

«La hausse des températures – entraînant la fonte des glaces et le réchauffement des océans – est déterminée par les gaz à effet de serre persistants qui sont présents dans l’atmosphère. Les concentrations de dioxyde de carbone ont atteint 405,5 parties par million en 2017 et continuent de croître» a-t-il ajouté.

«Par conséquent, depuis 1990, le forçage radiatif total causé par les gaz à effet de serre persistants, qui induit un réchauffement du système climatique, s’est accru de 41 %. Le CO2 a contribué à hauteur d’environ 82 % à l’augmentation du forçage radiatif ces 10 dernières années » a souligné M. Taalas.

«Si les concentrations de gaz à effet de serre continuent d’évoluer au même rythme qu’aujourd’hui, nous pourrions assister à une hausse des températures comprise entre 3 °C et 5 °C d’ici à la fin du siècle. Ces valeurs sont bien supérieures à l’objectif fixé dans le cadre de l’Accord de Paris sur le climat, qui vise à contenir la hausse de la température moyenne en‑deçà de 2 °C et à se rapprocher le plus possible du chiffre de 1,5 °C» a précisé M. Taalas.

Les 22 dernières années comptent les 20 années les plus chaudes jamais enregistrées, et les quatre dernières années caracolent en tête de liste.

Énergie solaire

Le Soleil représente une source d’énergie très précieuse pour lutter contre le changement climatique: l’énergie solaire devient en effet meilleur marché et plus largement accessible, et elle pourrait détrôner les combustibles fossiles comme le charbon ou le pétrole en tant que source d’électricité majeure. L’énergie solaire peut être captée directement, même par temps couvert. Elle est de plus en plus utilisée pour produire de l’électricité et de la chaleur et pour dessaler l’eau de mer. Les énergies renouvelables, énergie solaire comprise, sont devenues la technologie de choix et devraient représenter près des deux tiers de l’augmentation de la capacité de production énergétique mondiale d’ici 2040, grâce à la baisse des coûts et aux politiques de soutien mises en place par les gouvernements. Selon l’Agence internationale de l’énergie, cette tendance est en train de modifier le bouquet énergétique mondial, la part des énergies renouvelables dans la production d’électricité devant atteindre plus de 40 % en 2040, contre 25 % aujourd’hui.

Les cellules photovoltaïques (PV), aussi appelées cellules solaires, sont des dispositifs électroniques qui convertissent directement la lumière du soleil en électricité. On trouve ces cellules solaires un peu partout, sur les toits et les fenêtres des maisons et des immeubles, sur les chargeurs de batterie et les ordinateurs, sur les nouveaux modèles de voitures et d’avions, dans les parcs solaires, etc., la liste est longue. Aujourd’hui, dans le domaine des énergies renouvelables, le photovoltaïque fait partie des technologies qui connaissent la croissance la plus rapide, et il est voué à jouer un rôle prépondérant dans le futur bouquet mondial de production électrique.

La production d’électricité au moyen de cellules photovoltaïques est fortement tributaire du temps qu’il fait. C’est pourquoi il est indispensable de disposer de prévisions météorologiques fiables pour équilibrer le réseau électrique, prévisions qui vont prendre toujours plus d’importance au fur et à mesure que le secteur des énergies renouvelables se développe. Il est donc nécessaire de fournir des prévisions météorologiques spécifiquement adaptées à l’exploitation de l’énergie. Les besoins du secteur de l’énergie représentent un nouveau défi et de nouvelles opportunités pour les Services météorologiques nationaux.

Couche d’ozone

Les mesures prises pour protéger la couche d’ozone stratosphérique, qui protège les êtres humains contre les rayons ultraviolets nocifs et d’autres types de rayonnement solaire, montrent combien il est utile que la communauté internationale agisse de manière concertée.

Au milieu des années 1980, on a découvert que la déperdition de la couche d’ozone protectrice était bien plus marquée que ne pouvaient l’expliquer les seuls processus naturels, en raison de l’entrée en contact des atomes de chlore et de brome avec les molécules d’ozone, causant la destruction de ces dernières.

La découverte du trou dans la couche d’ozone a donné lieu à une action internationale visant l’élimination progressive des substances chimiques les plus destructrices, telles que les chlorofluorocarbones (CFC), qui libèrent des molécules de chlore et sont utilisés dans l’industrie du froid et de l’air conditionné, et les halons, qui libèrent du brome et sont utilisés comme agent extincteur contre l’incendie. Grâce aux mesures prises en vertu du Protocole de Montréal relatif à des substances qui appauvrissent la couche d’ozone, le processus de destruction de la couche d’ozone stratosphérique a pu être enrayé. 

Selon les projections, le trou d’ozone devrait avoir complètement disparu au-dessus de l’hémisphère Nord et des latitudes moyennes dans les années 2030, de l’hémisphère Sud dans les années 2050 et des régions polaires en 2060.  

Outre les nombreux avantages pour la santé qui y sont associés, le Protocole de Montréal est le traité international relatif à l’environnement qui a donné les meilleurs résultats. Selon les estimations, d’ici à la fin du siècle, 100 millions de cas de cancer de la peau et des millions de cas supplémentaires de cataracte auront été évités. En enrayant la disparition de la couche d’ozone, le Protocole protège également le système immunitaire des êtres humains et la sécurité alimentaire, en réduisant les dégâts causés par les rayons ultraviolets aux cultures et aux écosystèmes marins indispensables à la survie des pêcheries.

Sommet sur le climat 2019 organisé par le Secrétaire général de l’ONU

La Déclaration de l’OMM sur l’état du climat mondial en 2018 sera rendue publique à l’occasion d’une conférence de presse conjointe qui sera organisée le 28 mars, au Siège de l’ONU, à New York et à laquelle participeront le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, António Guterres, la Présidente de l’Assemblée générale des Nations Unies, María Fernanda Espinosa Garcés et le Secrétaire général de l’OMM, Petteri Taalas. La Déclaration contient des informations détaillées sur les phénomènes à fort impact ainsi que l’accroissement des concentrations de dioxyde de carbone, l’évolution de la banquise arctique et antarctique, la hausse du niveau de la mer et l’acidification des océans, entre autres indicateurs clefs du changement climatique. Elle sera présentée dans le cadre d’un événement de haut niveau organisé par la Présidente de l’Assemblée générale.

Se fondant sur les renseignements communiqués par un large éventail d’organismes onusiens, cette déclaration fait état des conséquences du changement climatique pour la société, l’économie et l’environnement et s’inscrit dans le cadre d’un projet, conçu à l’échelle du système des Nations Unies, visant à fournir aux décideurs des informations plus complètes, de nature à orienter les politiques, sur les interactions entre les thématiques du temps, du climat et de l’eau et les objectifs mondiaux en matière de développement.

La Déclaration est l’une des principales contributions de l’OMM au Sommet sur le climat. En outre, M. Taalas présidera un Groupe consultatif scientifique dont l’objectif sera de fournir des avis d’experts lors du Sommet sur le climat, qui sera organisé en septembre 2019 par le Secrétaire général de l’ONU.

Notes à l’intention des rédacteurs

La Journée météorologique mondiale est célébrée à l’échelle nationale dans le monde entier. À cette occasion, le Secrétariat de l’OMM organise, le vendredi 22 mars, une cérémonie au siège de l’Organisation. Parmi les orateurs invités figurent M. James Skea, co-président du Groupe de travail III du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) et Mme Maria Neira, Directrice du Département de la Santé publique, de l’environnement et des déterminants sociaux de la santé à l’Organisation mondiale de la Santé.

Pour de plus amples renseignements sur la Journée météorologique mondiale, cliquer ici.

Notes aux rédacteurs

Cette année, la Journée météorologique mondiale, qui a pour thème «le Soleil, la Terre et le temps», met en lumière le rôle de l’astre du jour, dont l’énergie anime toute vie sur Terre et qui régit les conditions météorologiques, les courants océaniques et le cycle hydrologique.

Célébrée le 23 mars pour commémorer l’entrée en vigueur, en 1950, de la Convention portant création de l’Organisation météorologique mondiale (OMM), la Journée météorologique mondiale souligne la contribution capitale qu’apporte la communauté de l’OMM à la sécurité et au bien-être de la société.

Les Services météorologiques et hydrologiques nationaux apportent leur savoir-faire et fournissent des services tant pour exploiter la puissance du Soleil que pour nous en protéger. Leur mission consiste notamment à observer et prévoir le temps 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, et à surveiller les gaz à effet de serre présents dans l’atmosphère, le rayonnement ultraviolet, les aérosols et l’ozone ainsi que leurs répercussions sur la population, le climat, la qualité de l’air et de l’eau et la vie marine et terrestre.

La lumière du Soleil joue un rôle prépondérant dans notre santé et notre bien-être. Une faible exposition aux rayons solaires altère notre humeur et notre bien-être et accroît le risque de carence en vitamine D, alors qu’une surexposition est néfaste pour notre peau, nos yeux et notre système immunitaire. Selon les experts, quatre cas de cancer de la peau sur cinq pourraient être facilement évités si l’on se protégeait mieux contre les rayons ultraviolets (UV).

Utilisé comme référence à l’échelle internationale, l’indice UV est une mesure de l’intensité du rayonnement ultraviolet, lequel est responsable des coups de soleil, en un lieu et à un moment déterminé. De nombreux services météorologiques nationaux fournissent des informations et des alertes concernant l’intensité du rayonnement UV et collaborent avec les autorités sanitaires pour diffuser des conseils de sécurité à la population.

Effet de serre

Situé à près de 150 millions de kilomètres de la Terre, le Soleil est au cœur de notre système solaire et fournit à notre planète assez de chaleur pour que les êtres vivants puissent s’y épanouir. Depuis plus de 4,5 milliards d’années, cette boule de feu et de plasma incandescent est la force vive qui détermine le temps et le climat ainsi que toute vie sur Terre.

Depuis la fin de la dernière période glaciaire, il y a environ 12 000 ans, le climat est resté relativement stable, même s’il a souvent subi l’influence de petites variations de la quantité de rayonnement solaire atteignant la surface terrestre. Or aussi minimes soient-elles, ces variations ont de lourdes conséquences.

Environ la moitié des rayons solaires qui atteignent l’atmosphère terrestre traversent l’air et les nuages et arrivent à la surface du globe, où ils sont absorbés, puis réfléchis sous forme de chaleur infrarouge. Une grande partie de cette chaleur est absorbée par les gaz à effet de serre, qui la redirigent dans toutes les directions sous la forme d’un rayonnement qui réchauffe la surface de la Terre et les basses couches de l’atmosphère.

Sans cet effet de serre naturel, la température moyenne à la surface de la Terre serait de –18 °C, ce qui est peu propice à la vie, au lieu des quelque 14 °C que nous connaissons aujourd’hui.

«Les mesures effectuées par satellite ces 30 dernières années révèlent que la production d’énergie par le Soleil n’a pas augmenté et que le réchauffement du climat constaté dernièrement ne saurait être imputé à une modification de l’activité solaire» a déclaré le Secrétaire général de l’OMM, Petteri Taalas.

«La hausse des températures – entraînant la fonte des glaces et le réchauffement des océans – est déterminée par les gaz à effet de serre persistants qui sont présents dans l’atmosphère. Les concentrations de dioxyde de carbone ont atteint 405,5 parties par million en 2017 et continuent de croître» a-t-il ajouté.

«Par conséquent, depuis 1990, le forçage radiatif total causé par les gaz à effet de serre persistants, qui induit un réchauffement du système climatique, s’est accru de 41 %. Le CO2 a contribué à hauteur d’environ 82 % à l’augmentation du forçage radiatif ces 10 dernières années » a souligné M. Taalas.

«Si les concentrations de gaz à effet de serre continuent d’évoluer au même rythme qu’aujourd’hui, nous pourrions assister à une hausse des températures comprise entre 3 °C et 5 °C d’ici à la fin du siècle. Ces valeurs sont bien supérieures à l’objectif fixé dans le cadre de l’Accord de Paris sur le climat, qui vise à contenir la hausse de la température moyenne en‑deçà de 2 °C et à se rapprocher le plus possible du chiffre de 1,5 °C» a précisé M. Taalas.

Les 22 dernières années comptent les 20 années les plus chaudes jamais enregistrées, et les quatre dernières années caracolent en tête de liste.

Énergie solaire

Le Soleil représente une source d’énergie très précieuse pour lutter contre le changement climatique: l’énergie solaire devient en effet meilleur marché et plus largement accessible, et elle pourrait détrôner les combustibles fossiles comme le charbon ou le pétrole en tant que source d’électricité majeure. L’énergie solaire peut être captée directement, même par temps couvert. Elle est de plus en plus utilisée pour produire de l’électricité et de la chaleur et pour dessaler l’eau de mer. Les énergies renouvelables, énergie solaire comprise, sont devenues la technologie de choix et devraient représenter près des deux tiers de l’augmentation de la capacité de production énergétique mondiale d’ici 2040, grâce à la baisse des coûts et aux politiques de soutien mises en place par les gouvernements. Selon l’Agence internationale de l’énergie, cette tendance est en train de modifier le bouquet énergétique mondial, la part des énergies renouvelables dans la production d’électricité devant atteindre plus de 40 % en 2040, contre 25 % aujourd’hui.

Les cellules photovoltaïques (PV), aussi appelées cellules solaires, sont des dispositifs électroniques qui convertissent directement la lumière du soleil en électricité. On trouve ces cellules solaires un peu partout, sur les toits et les fenêtres des maisons et des immeubles, sur les chargeurs de batterie et les ordinateurs, sur les nouveaux modèles de voitures et d’avions, dans les parcs solaires, etc., la liste est longue. Aujourd’hui, dans le domaine des énergies renouvelables, le photovoltaïque fait partie des technologies qui connaissent la croissance la plus rapide, et il est voué à jouer un rôle prépondérant dans le futur bouquet mondial de production électrique.

La production d’électricité au moyen de cellules photovoltaïques est fortement tributaire du temps qu’il fait. C’est pourquoi il est indispensable de disposer de prévisions météorologiques fiables pour équilibrer le réseau électrique, prévisions qui vont prendre toujours plus d’importance au fur et à mesure que le secteur des énergies renouvelables se développe. Il est donc nécessaire de fournir des prévisions météorologiques spécifiquement adaptées à l’exploitation de l’énergie. Les besoins du secteur de l’énergie représentent un nouveau défi et de nouvelles opportunités pour les Services météorologiques nationaux.

Couche d’ozone

Les mesures prises pour protéger la couche d’ozone stratosphérique, qui protège les êtres humains contre les rayons ultraviolets nocifs et d’autres types de rayonnement solaire, montrent combien il est utile que la communauté internationale agisse de manière concertée.

Au milieu des années 1980, on a découvert que la déperdition de la couche d’ozone protectrice était bien plus marquée que ne pouvaient l’expliquer les seuls processus naturels, en raison de l’entrée en contact des atomes de chlore et de brome avec les molécules d’ozone, causant la destruction de ces dernières.

La découverte du trou dans la couche d’ozone a donné lieu à une action internationale visant l’élimination progressive des substances chimiques les plus destructrices, telles que les chlorofluorocarbones (CFC), qui libèrent des molécules de chlore et sont utilisés dans l’industrie du froid et de l’air conditionné, et les halons, qui libèrent du brome et sont utilisés comme agent extincteur contre l’incendie. Grâce aux mesures prises en vertu du Protocole de Montréal relatif à des substances qui appauvrissent la couche d’ozone, le processus de destruction de la couche d’ozone stratosphérique a pu être enrayé. 

Selon les projections, le trou d’ozone devrait avoir complètement disparu au-dessus de l’hémisphère Nord et des latitudes moyennes dans les années 2030, de l’hémisphère Sud dans les années 2050 et des régions polaires en 2060.  

Outre les nombreux avantages pour la santé qui y sont associés, le Protocole de Montréal est le traité international relatif à l’environnement qui a donné les meilleurs résultats. Selon les estimations, d’ici à la fin du siècle, 100 millions de cas de cancer de la peau et des millions de cas supplémentaires de cataracte auront été évités. En enrayant la disparition de la couche d’ozone, le Protocole protège également le système immunitaire des êtres humains et la sécurité alimentaire, en réduisant les dégâts causés par les rayons ultraviolets aux cultures et aux écosystèmes marins indispensables à la survie des pêcheries.

Sommet sur le climat 2019 organisé par le Secrétaire général de l’ONU

La Déclaration de l’OMM sur l’état du climat mondial en 2018 sera rendue publique à l’occasion d’une conférence de presse conjointe qui sera organisée le 28 mars, au Siège de l’ONU, à New York et à laquelle participeront le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, António Guterres, la Présidente de l’Assemblée générale des Nations Unies, María Fernanda Espinosa Garcés et le Secrétaire général de l’OMM, Petteri Taalas. La Déclaration contient des informations détaillées sur les phénomènes à fort impact ainsi que l’accroissement des concentrations de dioxyde de carbone, l’évolution de la banquise arctique et antarctique, la hausse du niveau de la mer et l’acidification des océans, entre autres indicateurs clefs du changement climatique. Elle sera présentée dans le cadre d’un événement de haut niveau organisé par la Présidente de l’Assemblée générale.

Se fondant sur les renseignements communiqués par un large éventail d’organismes onusiens, cette déclaration fait état des conséquences du changement climatique pour la société, l’économie et l’environnement et s’inscrit dans le cadre d’un projet, conçu à l’échelle du système des Nations Unies, visant à fournir aux décideurs des informations plus complètes, de nature à orienter les politiques, sur les interactions entre les thématiques du temps, du climat et de l’eau et les objectifs mondiaux en matière de développement.

La Déclaration est l’une des principales contributions de l’OMM au Sommet sur le climat. En outre, M. Taalas présidera un Groupe consultatif scientifique dont l’objectif sera de fournir des avis d’experts lors du Sommet sur le climat, qui sera organisé en septembre 2019 par le Secrétaire général de l’ONU.

Notes à l’intention des rédacteurs

La Journée météorologique mondiale est célébrée à l’échelle nationale dans le monde entier. À cette occasion, le Secrétariat de l’OMM organise, le vendredi 22 mars, une cérémonie au siège de l’Organisation. Parmi les orateurs invités figurent M. James Skea, co-président du Groupe de travail III du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) et Mme Maria Neira, Directrice du Département de la Santé publique, de l’environnement et des déterminants sociaux de la santé à l’Organisation mondiale de la Santé.

Pour de plus amples renseignements sur la Journée météorologique mondiale, cliquer ici.

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